Sans surprise, le Maroc appuie la position du gouvernement Rajoy hostile au referendum en Catalogne. Une annonce faite par le ministre Mustapha El Khalfi. Madrid sera-t-elle apprécié cette main tendue à sa juste mesure ?
Les enquêteurs espagnols n’écartent pas une possible connexion entre le crime organisé et le terrorisme qui a frappé le 17 août la Catalogne. L’enquête sur les attentats de Madrid du 11 mars 2004 a démontré que le trafic de drogue avait servi à l'achat de 200 kg d’explosives.
Les Espagnols ont presque passés sous silence les entretiens entre Abdellatif Hammouchi et trois hauts gradés des services de sécurité. Pourtant la veille des sources à la Guardia Civil saluaient l’engagement de la DGST à échanger les informations avec Madrid et non Barcelone.
Le terrorisme qui a frappé la Catalogne risque de chambouler la politique espagnole se rapportant à la gestion des mosquées. Le président d’une association islamique à Ceuta a invité le gouvernement Rajoy à céder au Maroc le contrôle des lieux de culte musulman et la formation des imams.
La Catalogne est toujours dans le viseur de Madrid. Après avoir reproché à la police catalane son refus d’échanger des informations confidentielles avec le Centre national de renseignement (CNI) et la Guardia Civil sur les cellules djihadistes dormantes dans la région, un média espagnol avance la thèse de la colère du Maroc. Détails.
Les attentats de Barcelone et Cambrils s’inscrivent dans le cadre d’une «conspiration» visant l’islam et les musulmans d’Espagne. C’est ce qu’affirme Mounir Benjelloun El Andaloussi, président de la Fédération espagnole des entités religieuses islamiques (FEERI) qui réunit 500 associations et 12 fédérations régionales, dans une interview accordée à Yabiladi.
Le Maroc n’a pas encore condamné les deux attentats terroristes en Catalogne revendiqués par Daesh. La crise silencieuse que connaissent les relations maroco-espagnoles serait-elle à l’origine du retard de la réaction de Rabat ?