Une fois de plus, c’est grâce aux Espagnols qu’Aminatou Haidar revient sur la scène médiatique. Une occasion pour elle de multiplier les appels au pied en direction de Brahim Ghali, quitte à falsifier certains faits.
La visite d’une délégation de l’ONG internationale Human Rights Watch a provoqué des divergences entre le Front Polisario aux camps de Tindouf et certains séparatistes de l’intérieur. Ceux-ci se sont rebellés contre les ténors du front séparatiste, refusant de se plier aux ordres.
Contrairement à l’édition 2017, Aminatou Haidar n’a pas pris part à l’université d’été des cadres du Polisario qui se tient à Boumerdès. La séance d’ouverture du forum a également connu l’absence de représentants de la présidence ou du gouvernement algériens.
Brahim Ghali continue de marginaliser Aminatou Haidar. La présidente de la CODESA n’a pas pris part à la réunion avec Horst Köhler à Laâyoune.
Après 15 ans à la tête du «gouvernement», Abdelkader Taleb Oumar a été démis de ses fonctions. Un limogeage qui obéit à des considérations tribales et un contexte continental plutôt favorable aux thèses du Polisario. Brahim Ghali espère faire d'une pierre plusieurs coups. Explications.
Après plus de vingt mois de mise à l’écart décrétée par Brahim Ghali, Aminatou Haidar a repris officiellement du service. Elle a animé un point de presse dans la représentation diplomatique du Polisario à Alger.
Une fois n’est pas coutume, Aminatou Haidar a pris part à l’université d’été des cadres du Polisario du Polisario à Boumerdès. La présidente de la CODESA a saisi l’occasion qui lui a été offerte pour couvrir d’éloges l’Algérie. Un appel du pied pour retrouver sa place d' "ambassadrice itinérante" de la cause sahraouie.