Le Caire, Alger, Tunis et même Berlin sont les principales capitales où s’activent les anciens et les nouveaux acteurs du dossier libyen. Où se situe Rabat dans cette mobilisation ?
Depuis le 22 février, le Maroc a observé le silence à l’égard des marches du Hirak algérien. Une ligne de conduite officialisée le 16 mars. Néanmoins, cette «non-ingérence» dans les affaires internes du voisin de l’Est n’a pas été toujours la politique suivie par Rabat.
Abdelmajid Tebboune a perdu la confiance des tenants du pouvoir en Algérie. Son successeur, Ahmed Ouyahia, est connu pour ses positions hostiles au Maroc. Rabat avait en effet refusé de le recevoir en juin 2005.
Abdelmajid Tebboune n’a pas encore terminé son deuxième mois à la tête du gouvernement algérien qu’il est sèchement rappelé à l’ordre par les tenants du pouvoir. Sa politique d’ouverture en direction des migrants africains est la cible d’attaques portant les signatures du directeur du cabinet du président Bouteflika et du ministre des Affaires étrangères.