Un document des services de renseignement américains datant du début des années 1970 évoquait le rôle crucial joué par les ressources naturelles, en particulier les phosphates, dans le conflit autour du Sahara occidental. Le document soulignait les interactions géopolitiques complexes qui accompagnaient l'escalade du conflit régional de l'époque entre le Maroc et l'Espagne.
Le 18 mars 2021, l’ultimatum posé par l’armée algérienne aux propriétaires terriens d’El Arja (nord-est de Figuig) est arrivé à expiration, donnant lieu au déplacement forcé des héritiers des terres collectives des Oulad Slimane. Depuis la colonisation française, cette terre considérée sous souveraineté de l’Algérie a connu les viscicitudes du tracé frontalier.
Devant la réunion du Comité spécial sur la décolonisation de l’ONU, tenue lundi, le Maroc et l’Algérie ont échangé plusieurs accusations sur le dossier du Sahara occidental, avant que des élus, des associatifs et activistes des droits humains ne viennent défendre les positions de chaque partie.
Hier s’est tenue une session du Comité spécial de décolonisation, relevant de l’Assemblée générale de l’ONU, qui a évoqué la question du Sahara. Le Maroc, représenté notamment par des élus et des associatifs du Sahara, a pu compter sur le soutien de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de plusieurs pays africains.
Le Maroc n’a jamais fait de ses revendications sur Ceuta, Melilla et les ilôts un casus belli dans ses relations avec l’Espagne. Privilégiant depuis les années Hassan II un règlement bilatéral de ces différends territoriaux, ce dialogue feutré pourrait connaitre un nouveau rebondissement avec la volonté de Rabat de saisir l’ONU, selon Madrid.
Le maire de Bni Ansar, Yahya Yahya, a rendu son tablier pour mieux revendiquer les deux enclaves espagnoles situées en territoire marocain, Sebta et Melilia. Alors que l’Espagne est entrée dans une vive polémique avec la Grande Bretagne sur le statut du rocher de Gibraltar, Yahya ne comprend pas pourquoi le Royaume chérifien n’en fait pas de même au sujet de ces deux villes contrôlées par la péninsule ibérique.
Hier soir, la chaine franco-allemande Arte a diffusé le documentaire de Daniel Cling «Abdelkrim et la guerre du Rif». Il permet de mesurer à quel point l’histoire de cette guerre d’indépendance s’insère dans l’histoire de l’Europe mais aussi à quel point un documentaire qui entend rendre justice au héros rifain peut rester européo-centré.
A quand la fin de la crise maroco-espagnole de ces dernières semaines ? Difficile de répondre à cette question, surtout après la lecture d’un article de Pedro Canales, journaliste espagnol du portail www.elimparcial.es. Selon le journaliste connu au Maroc pour avoir été correspondant d’El Pais, le Royaume a profité de la crise inattendue, survenue après les événements au poste frontalier de Melilla, pour