Bien que l'Algérie affirme ne pas être une partie prenante dans le conflit du Sahara occidental, dans les années 2000, le voisin de l’Est avait fait une proposition suggérant de diviser le territoire entre le Maroc et le Front Polisario. Alger avait aussi par le passé proposé à ce que l’ONU administre elle-même le Sahara.
Le quotidien Al Quds Al Arabi annonce avec une extrême précaution une possible visite de Guterres au Maroc et à Tindouf. Sauf que sur ce dossier le Portugais, comme ses prédécesseurs, est obligé d’attendre l’autorisation de l’administration de Donald Trump avant de prendre des initiatives.
L’option de l’autonomie comme solution au conflit au Sahara ne date pas de 2007. En 1996, le Maroc et le Polisario la discutaient déjà, en catimini, à Genève. A l’époque, le Front traversait une mauvaise passe. L’Algérie était enlisée dans sa guerre civile et le baril du pétrole ne dépassait pas les 20 dollars.