Au début des années 1970, Hassan II a demandé l’aide des Etats-Unis sous Richard Nixon, pour protéger son homologue algérien Houari Boumédiène. Selon l’ancien roi, Gamal Abdel Nasser aurait usé de tous les moyens pour prendre le dessus sur le monde arabe, quitte à envisager d’éliminer le chef d’Etat algérien.
Avant sa mort le 23 juillet 1999, le roi Hassan II avait affirmé à l’ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Edward Gabriel, qu'il était «parvenu à un accord» avec le président Abdelaziz Bouteflika sur le dossier du Sahara. Une solution qui intervient après l’optimisme du souverain dès l’arrivée de l’actuel président algérien au pouvoir, après s’être rendu au Maroc, dans le
En 1974, l’Algérie assure au Maroc que le pays d’un million et demi de martyrs n’est pas partie du conflit du Sahara occidental et n’a pas de revendications territoriales. Houari Boumédiène va même jusqu’à proposer une aide militaire algérienne en cas de conflit armé avec l’Espagne, mais changera radicalement de position dès l’annonce de la Marche Verte en optant pour le soutien au Polisario.
Le Maroc et l’Algérie figurent toujours en tête du classement des plus gros importateurs d’armes en Afrique, d’après une étude de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, publiée le 20 février dernier. Une course pourtant dénoncée le 28 février 1967 par feu le roi Hassan II, dans un courrier adressé à l’ONU. Rappel historique.
En 1975, les autorités algériennes procèdent à l’expulsion de quelques 45 000 familles marocaines d’un seul coup, le jour de l’Aïd Al Adha, fête religieuse célébrée par les musulmans du monde. Plus de quarante ans après, les plaies de ces Marocains sont restées ouvertes.