Les drames d’aujourd’hui rappellent les cauchemars d’autrefois. Le Maroc a connu plusieurs inondations mortelles, dont une vingtaine survenue depuis 1995. Histoire.
A l’aube du XXe siècle, l’oued Bouskoura s’est prolongé sur plus de 30 kilomètres, traversant tout Casablanca. En surface, il s’est déversé dans l’Atlantique, au niveau où s’est construite la gare de Casa Port. Ce tracé n’a disparu que de visu, puisque l’oued a repris ses droits à plusieurs reprises.
Habitants ou venus d’autres villes belges, plusieurs jeunes et notamment belgo-marocains apportent leur aide bénévolement aux victimes des inondations dans la province de Liège, et surtout à Verviers. Cette solidarité intercommunautaire a été particulièrement remarquée, alors que le bilan a atteint une vingtaine de morts et une dizaine de disparus.
La section MENA de l’ONG internationale, qui affirme que «toutes les villes sont menacées» par les changements climatiques au Maroc, insiste notamment sur la nécessité de «se préparer à de telles catastrophes» et «d'impliquer tous les acteurs».
Depuis lundi matin, la ville de Tétouan connaît d’importantes précipitations, des quartiers ont été inondés et d’importantes crues ont causé des dégâts matériels, détruisant des biens ou donnant lieu à des infiltrations. L’Observatoire du nord des droits de l’Homme (ONDH) pointe l'absence des autorités locales.