Si le séjour de 52 ans entrepris par Paul Bowles à Tanger commença par hasard, il renseigna sur plusieurs aspects culturels et politiques de la citadelle, puis globalement du Maroc du XXe siècle. Les dimensions autobiographiques n’y manquaient pas, malgré les discrétions de leur auteur.
Séjournant à Tanger au cours d’une période charnière, Paul Bowles produisit une littérature inédite qui traita amplement d’aspects culturels et sociaux du Maroc. Il ne put faire fi de certaines thématiques politiques également, dans un pays qui vivait des décennies décisives, avant et après l’indépendance.
Au commencement était un court séjour au Maroc. Rien ne prédit alors que l’écrivain et musicologue américain Paul Bowles allait quitter New-York pour élire domicile à Tanger. C’est par un été des années 1940 que la citadelle l’adopta pendant plus de 50 ans.
Natif de Tanger en 1304, Ibn Battuta fut l’un des voyageurs les plus célèbres du monde. Après avoir visité plus de 44 Etats modernes, il fit de cette tournée un carnet qu’il intitula «Les Voyages». Ce livre en plusieurs volumes posa les jalons du récit de voyage dans sa forme contemporaine.
Dans un pays où la religion officielle est l’islam et plus particulièrement l’islam sunnite, il est de coutume de cohabiter également avec les deux autres religions monothéistes. Ce qui est moins coutumier c’est de voir naître d’autres religions au Maroc et de constater que bon nombre de Marocains y adhèrent et se convertissent. C’est le cas pour les Marocains de confession bahaïe, une religion monothéiste qui a
Les relations du Maroc et les Etats d’Amérique du Sud restent méconnues du grand public. Dès le XIXè, voire même le XVIIIè siècle des liens forts se tissent entre les deux rives de l’Atlantique. Ce deuxième épisode abordera le rapprochement du Maroc et la République de Colombie et ce malgré l’ingérence espagnole, qui finira par anéantir les espoirs des colombiens.