Une circulaire du ministère des Affaire étrangères annonce la fin des contrats de travail pour les employées domestiques marocaines en Arabie saoudite. Le texte explique timidement que la décision a été prise pour épargner aux Marocaines de vivre des «situations compliquées» au sein du royaume wahhabite.
Après les F-16, le Royaume serait sur le point de déployer ses soldats pour combattre les Houthis. Un média yéménite affirme que l’approbation marocaine à la demande des Saoudiens est déjà parvenue à la coalition arabe. Un engagement qui devrait être consolidé par l’envoi d’une frégate.
Amnesty International estime, dans un rapport, que les frappes aériennes de la coalition arabe, dont fait partie le Maroc, au Yémen visent essentiellement des civils. L’ONG plaide pour l’ouverture d’une enquête indépendante sur ce qu’elle qualifie de «crimes de guerre».
La bousculade de Mina pourrait être instruite par la justice française. Des Marocains s’apprêtent à franchir le pas d’une action en justice contre les autorités saoudiennes, mandatant à cet effet un bureau d’avocat français. Seulement l’affaire n’est pas aussi simple. La loi française a en effet mis des limites à la compétence universelle de ses tribunaux.
Après le communiqué du cabinet royal du samedi 26 septembre annonçant le décès de trois marocains lors de la bousculade de Mina, c’est au tour du ministre des Finances de prendre le relais après deux jours assumés par le ministre des Affaires islamiques, Ahmed Taoufiq, sans réel succès.