Le départ de Rex Tillerson pourrait constituer une opportunité pour le Maroc et son nouveau lobby aux Etats-Unis en vue d’une relance des relations, plutôt froides pour le moment, avec l’administration Trump.
Cela fait presque neuf mois que Donald Trump est président des Etats-Unis. Cela fait également neuf mois que l’imposante représentation diplomatique des Etats-Unis au Maroc est sans ambassadeur. Un poste vacant depuis le départ en janvier de Dwight Bush, d’autant que Trump a déjà nommé en juin un nouvel ambassadeur à Alger.
L’administration Trump a appelé, mercredi à Washington, l’ensemble des pays membres de la coalition internationale contre Daesh à appuyer davantage les efforts de guerre contre l’organisation terroriste. Le Maroc, qui a pris part à la réunion, est évidemment concerné par cette demande.
Les relations entre les représentants de l’islam politique et les Etats-Unis sont au bord de la rupture. L’administration Trump est décidée à inscrire les Frères musulmans comme organisation terroriste. Une détermination affichée par Rex Tillerson, pressenti pour diriger la diplomatie américaine. Le PJD, habitué à une bienveillance des Républicains, pâtira-t-il des conséquences politiques