Le Maroc a brillé, hier à Doha, lors de l’inauguration du port Hamad. Le royaume a envoyé à la cérémonie deux hauts responsables : Habib El Malki et Moulay Hafid El Alamy. Une exception alors que d’autres pays étaient représentés uniquement par leurs ministres des Transports. A Rabat se jouait aussi une autre scène du rapprochement entre les deux pays. Au siège du gouvernement, Saâdeddine El
Nous n’allons pas ici nous contenter de ressortir un vieux portrait du nouveau président de la Chambre des représentants, ou publier la dépêche MAP retraçant le CV de Habib El Malki. L’heure est suffisamment délirante pour aller plus profondément dans le décryptage de cette farce politique.
Le chef du gouvernement est dans une mauvaise posture. S’il souhaite réellement former une majorité, il devra sans doute faire de nouvelles concessions au président de la Colombe. Mais si le blocage venait à se poursuivre, le roi pourrait alors dissoudre la Chambre des représentants. Cette option est aujourd’hui possible car toutes les conditions exigées par l'article 96 de la Constitution sont désormais réunies.