Nationalisme, identité arabo-musulmane et marocaine, place de l’Amazigh et rôle de l’école… Le chercheur et professeur universitaire Mustapha El Qadery nous plonge dans les points saillants de son ouvrage revisité «Nationalisme au mépris de soi», désormais disponible en version électronique et dès le mois prochain en version papier.
Pour Marco Martiniello, directeur du Centre d’études de l’ethnicité et des migrations (CEDEM) à l’université de Liège, la politique menée par Matteo Salvini n’est que l’affirmation d’un nationalisme propre à l’extrême droite, qui rappelle les heures les plus sombres de l’Italie. Interview.
En décembre 2015, Podemos-Ceuta était monté au créneau pour dénoncer un tweet d'une section du parti à Madrid ayant défendu la restitution de Ceuta et Melilla au Maroc. Une année plus tard, les camarades de Pablo Iglesias à Ceuta se montrent plus conservateurs et appellent au changement de l’actuel statut juridique des deux villes.
Dans la guerre froide que se livre deux pays chauds, l’Algérie et le Maroc, nous venons d’atteindre un nouveau sommet. Déclarations provocatrices, rappel d’ambassadeur, voilà que la fièvre atteint même le citoyen lambda.
Plus d’un an et demi après l’officialisation de la langue amazighe dans la constitution, le mouvement Amazigh attend du concret et s’impatiente en manifestant son mécontentement dans la rue. Une pression qui se fait plus intense.
Sans nul doute (é)mues par les appels des peuples arabes réclamant davantage de démocratie, l’Arabie saoudite et le Qatar, monarchies qui ne se donnent même pas la peine de faire semblant d’être constitutionnelles, ont donc mis fin à leur traditionnelle rivalité pour financer (et armer) l’opposition au régime de Bachar el-Assad. Voilà plusieurs d’années déjà (2008 si on en croit le