Deux partis, le PJD et le PPS, ainsi que des associations marocaines ont présenté leurs condoléances au mouvement islamiste palestinien Hamas, suite à l'assassinat du chef adjoint de son bureau politique, Saleh Al-Arouri, lors d'un raid effectué mardi par un drone israélien dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth.
Aucune activité officielle n'a été consacrée au troisième anniversaire de la normalisation entre le Maroc et Israël. En revanche, cet événement a été très présent dans la rue. Les marches et les sit-in ont exigé la rupture des relations avec Tel-Aviv et la fermeture du bureau de liaison israélien à Rabat.
Des dizaines de milliers de personnes ont participé, dimanche à Rabat, à une marche nationale de solidarité avec la Palestine. Au 78e jour de guerre dans la bande de Gaza, ce rassemblement marque par ailleurs les trois ans de normalisatio des relations entre le Maroc et Israël. Les manifestants ont exigé la fermeture du bureau de liaison de l’Etat hébreu, tout en renouvelant leur soutien à la résistance palestinienne.
Mère de deux filles de moins de 10 ans, la ressortissante maroco-palestinienne Mona* a dû fuir son domicile situé dans la bande Gaza, en espérant que la guerre actuelle ne coûte la vie ni à elle, ni à ses proches. Deux semaines après avoir traversé la frontière égyptienne, la cheffe de famille se confie à Yabiladi sur son calvaire.
En Israël, des médias ont qualifié d’«antisémites» les manifestations de soutien à la Palestine, qui se déroulent dans de nombreuses villes marocaines depuis deux mois. Selon eux, ces rassemblements traduisent un changement de l’opinion sociétale au Maroc à l’égard des juifs, au lendemain de l’opération menée par le mouvement de résistance islamique Hamas, le 7 octobre, sur les