Peu après la conférence de presse à l'Assemblée nationale sur les travailleurs immigrés retraités qui bénéficieront désormais de la sécurité sociale, même en quittant la France, des associations crient à la «désinformation».
Cet été, la France a fait appel à des agents marocains pour l’identification et l’éventuelle reconduction de plusieurs mineurs nationaux isolés à Paris. L’initiative, révélée par un compte-rendu ayant fuité de la Préfecture, crée un tollé du côté des ONG et des avocats, au moment où le projet prend forme.
En vertu d’un accord administratif entre la France et le Maroc, des agents marocains ont été envoyés à Paris, pour l’identification et le renvoi des nationaux mineurs non-accompagnés. Au regard de la loi, ce processus revêtirait des manquements, dont l’absence d’un représentant de l’institution judiciaire française.
Un document de la préfecture de police à Paris fait état d’une réunion avec l’ambassadeur du Maroc en France, pour l’envoi de quatre agents marocains. Ces derniers vont aider à identifier les mineurs isolés et faciliter les investigations, en vue de leur expulsion vers le royaume.
La France a récemment décidé d’augmenter les frais d’inscriptions pour les étudiants étrangers dans certaines écoles dès la rentrée prochaine. Et les frais actuellement en vigueur pour les étudiants non européens pourront connaître jusqu’à 353% de hausse. Le Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti) dénonce «une discrimination sans aucune
C’est en janvier dernier que la mission d’information parlementaire sur les conditions de vie des chibanis en France était lancée (cf notre article). Objectif : soumettre des propositions à l’Assemblée Nationale pour permettre à ces travailleurs immigrés de vieillir dignement dans l’Hexagone. Les responsables de la mission prévoient de venir au Maroc à la mi-mai. Le souci est que les autorités marocaines
Les chibanis restent sous la pression des contrôles des caisses sociales qui leur délivrent, notamment, allocation logement et minimum vieillesse. Soumises à une condition de résidence - avoir résidé 6 mois et un jour au moins en France - ces allocations peuvent être suspendues, voire arrêtées si les caisses découvrent qu’elle n’a pas été respectée. Ces contrôles discriminatoires sont
Le projet de loi sur l'immigration initié par Eric Besson, ministre de tutelle, sera discuté en septembre à l’Assemblée nationale. A quelques semaines des discussions autour de ce projet de loi, jugé très restrictif à l’égard des sans-papiers, les opposants à la politique anti-immigrée de l’Etat s’organisent de plus en plus. C’est dans ce cadre que le Collectif Uni/e/s contre une immigration