Sous la pression du Conseil de transparence et de bonne gouvernance, les services de la présidence du gouvernement espagnol ont reconnu n’avoir aucune information sur la lettre adressée par Pedro Sánchez au roi Mohammed VI, portant sur le soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara.
Trois mois après avoir reconnu officiellement l’ouverture de négociations avec le Maroc en vue de lui céder le contrôle de l’espace aérien du Sahara, le gouvernement espagnol fait machine arrière. La décision préoccupe des milieux diplomatiques et sécuritaire à Madrid.
A six semaines des législatives anticipées en Espagne, l’Algérie a déjà commencé à faire pression sur le Parti populaire, que les sondages donnent vainqueur le 23 juillet, exigeant une annulation du soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara. Après la mise en garde lancée par un ex-ministre algérien, un média espagnol proche du Polisario a pris le relai. Mais pour l’heure, le PP