Les relais partisans et associatifs du Polisario en Espagne s’avèrent déterminants dans la stratégie de communication du Front. Ils permettent aux hauts cadres du mouvement séparatiste d’assurer une présence quasi-permanente dans les médias. Après la visite d’Abdelkader Taleb Oumar, en juin à Madrid, et celle d’Ahmed Boukhari en juillet aux Iles Canaries, c’est au tour d’Ahmed Khadad d’animer une
La décision prise par le gouvernement El Otmani d’intégrer l’espace maritime du Sahara dans ses eaux territoriales divise les hauts cadres du Polisario. Bachir Mustapha Sayed, réputé pourtant d’être un modéré, a pris la tête d’un courant qui plaide pour l’envoi d’éléments armés du Front dans la zone de Guerguerate en réponse à la décision marocaine.
Contrairement aux affirmations d’un média du Polisario, les membres de la MINURSO ont cessé de surveiller le respect du cessez-le-feu. Un retrait qui soulève des interrogations puisque la menace terroriste ne justifie pas une telle mesure.
Brahim Ghali a trouvé la parade pour se dérober de sa responsabilité de l’échec de sa gestion de la crise de Guerguerate, faisant endosser la responsabilité de ce revers à Mohamed Abdelaziz et ses négociateurs du cessez-le-feu de 1991. Il a laissé fuité un «document classé confidentiel» dans la presse. Une fuite qui intervient étrangement à la veille de la commémoration du premier
Le Polisario a mis beaucoup d’eau dans son vin. Il est désormais disposé à se retirer de Guerguerate. Un message dans ce sens a été adressé au secrétaire général des Nations unies. Mieux, le Front a retiré ce vendredi ses checkpoints dans la zone. S’agit-il toutefois d’un retrait définitif ou seulement d'une manœuvre tactique ?
Après Antonio Guterres et Kim Bolduc, la majorité des membres du Conseil de sécurité se sont déclarés en faveur du retrait du Polisario de Guerguerate, y compris l’Uruguay, pourtant allié du Front. Sur cette question, le Maroc a gagné son pari.