Avant sa disparition en Algérie en janvier 2009, El Khalil Ahmed était un haut cadre du Polisario et proche de Mohamed Abdelaziz. Dix ans après, sa famille et sa tribu veulent connaitre le sort de leur proche. Une action purement humanitaire et nullement politique vient d'être lancée, précise à Yabiladi un des fils du disparu.
Parallèlement à sa carte de «violences» présumées au Sahara, le Polisario parie également sur ce qu’il considère comme «exploitation» des ressources naturelles du Sahara occidental par le Maroc. Hier, l’ONG Western Sahara Ressource Watch a confirmé qu’elle traquait plusieurs entreprises internationales accusées de «violation du droit international».
L’Espagne a extradé la semaine dernière vers le Maroc un étudiant sahraoui, soupçonné pour son implication dans le meurtre, le 23 janvier 2016, de l’étudiant amzigh Izem. Une extradition qui mobilise le Front Polisario et ses relais.
Depuis lundi, la capitale européenne Bruxelles accueille une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne et de l’Union africaine. Une rencontre à laquelle le Polisario a été présent à travers une délégation. Cela intervient alors que le Maroc a toujours remué ciel et terre pour éjecter les séparatistes de meetings internationaux auxquels il prenait part.
Grâce à la mobilisation d’une seule personne, les camps de Tindouf vivent ces derniers jours sur le rythme d’un scandale financier, amplifié par de précédentes révélations sur la corruption des dirigeants du Front Polisario concernant le partage du carburant offert par l’Algérie.