Dans quelques semaines, de nouveaux billets de banque vont faire leur entrée dans le quotidien des Marocains. Cette série a été complexifiée par rapport à celle actuellement en circulation. L’un des objectifs de cette orientation : Limiter au maximum la falsification dont la montée est considérée comme une véritable «menace», par la Banque centrale du royaume.
Les prévisions de la croissance en 2012 sont au cœur d’une controverse. Officiellement, le gouvernement Benkirane maintient toujours ses 4,2%, bien que le ministre des Finances, Nizar Baraka, plus réaliste, opte pour un 3%. Il l’a fait d’ailleurs savoir lors de la dernière rencontre entre patrons français et marocains. En revanche, Ahmed Lahlimi, le Haut commissaire au plan, ne semble guère affecté par la mauvaise année
Le déficit budgétaire de l'Etat marocain a explosé en 2011. Supérieur à toutes les prévisions, mêmes les plus pessimistes venues du FMI, il atteint 6,1%. Les recettes exceptionnellement hautes cette année n'ont pas suffi à compenser l'augmentation des dépenses.
Le Maroc importe chaque mois de plus en plus de produits de l’étranger. Pétrole, céréales, sucre, la liste des produits importés est longue. De l’autre côté, les exportations augmentent mais pas assez pour combler le déficit de la balance commerciale. Conséquence : le Maroc dépense plus de dollars et d’euros qu’il n’en encaisse.
C’est le constat paradoxal qui ressort dans L’Economiste, qui cite ce mercredi un récent rapport de Bank Al Maghrib (BAM) sur l’état des crédits non remboursés, qui semblent plus importants chez les personnes à revenus aisés. Paradoxal, mais pas totalement dénué de sens…