En moins de deux semaines, le gouvernement de Theresa May a envoyé deux de ses hauts responsables au Maroc. Rabat est sur l’agenda de Londres de l’après-Brexit. Les britanniques accordent un intérêt particulier à la question du Sahara. Le ministre d’Etat chargé du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Alistair Burt, a rencontré samedi à Munich, Horst Köhler.
De nouveau, l’avocat du Polisario profère des menaces à l’encontre de l’Union européenne. Il réclame de Bruxelles 240 millions d’euros de «dommages et intérêts». La Commission européenne a répobdu à sa manière, à Gilles Devers.
Réuni avec les acteurs du secteur de la pêche, Alberto López-Asenjo a dit examiner «tous les scénarios», dans l’attente du verdict de la Cour de justice de l’Union européenne.
Les juges de la Cour de justice de l’Union européenne devraient se prononcer, probablement en janvier, sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara, a annoncé hier le secrétaire général de la Pêche en Espagne. Le responsable a émis le vœu qu’une fois cet obstacle dépassé avec succès, Rabat et Bruxelles lanceront des négociations pour le renouvellement de l’actuel accord de pêche.
Les ministres européens des Finances ont divulgué, mardi, la liste noire des 17 Etats et juridictions des paradis fiscaux dans le monde. Le Maroc échappe de justesse à ce classement et fait partie d'une liste «grise». L’économiste Najib Akesbi propose quelques éléments de compréhension.
«Les spécialistes savent bien que la question de la protection est un biais des politiques migratoires européennes car celle-ci se fait presque toujours dans l’intérêt des Etats membres et non des premiers concernés, les migrants, que l’on veut maintenir à l’écart du sol européen le temps de les trier et de sélectionner ceux qui intéressent.»
Le Cadre unique d’appui 2014-2017 qui encadre l’aide financière de l’Union européenne au Maroc s’achève en fin d’année alors que les nouvelles négociations n’ont pas encore débuté. Détails.