Au lendemain d’une sortie incongrue du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) demandant à l’Etat une exonération fiscale pour les cabinets et cliniques privées, dans le contexte de pandémie de coronavirus, la représentation des praticiens du Maroc se fait démentir par les principaux concernés. Malaise.
Dans une lettre adressée au chef du gouvernement, le CNOM dit vouloir «attirer l’attention» sur la situation des cliniques et des cabinets médicaux suite à l’état d’urgence sanitaire. Ces médecins demandent ainsi des «solutions efficaces» pour bénéficier «d’exonération et de facilités fiscales» afin de pouvoir rester ouverts.
Alors que certains médecins ont fermé leurs cabinets dans des villes marocaines, dans un contexte d’état d’urgence sanitaire, le président du Conseil national de l’ordre des médecins (CNOM), Dr. Mohammadine Boubekri, assure que «quiconque ferme volontairement son cabinet s'expose à des sanctions».