En 2015, les deux premières entreprises marocaine de l’offshoring ont créé 600 positions en Afrique francophone. Autant d’emplois qui n’ont pas bénéficié au Maroc, déjà trop cher pour les donneurs d’ordre. Détails.
La crise internationale a fait augmenter le chômage partout au monde ; la France aussi en est devenue de plus en plus vulnérable. Dès lors, on se met à la quête d’opportunités de gisements d’emplois en tablant sur tous les secteurs «apporteurs». Dans cet objectif, des assises du secteur des centres d’appels ont eu lieu la semaine dernière en France. Mot d'ordre : combattre les délocalisations. Un risque
L’annonce faite par le gouvernement Fillon de «préparer un plan pour lutter contre les délocalisations des centres d'appels», a fait mouche au Maroc. On y apprend que Laurent Wauquiez, Secrétaire d'Etat à l'Emploi, étudie plusieurs pistes telles qu'une surtaxe «des appels provenant des sites implantés à l'étranger» et une aide financière destinée aux entreprises qui ne recourent pas aux