Deux ans après le rejet, par les autorités administratives de la ville de Tétouan, du dossier de constitution de l’association chiite «Rissalis progressistes», son président Abderrahman Chougrani confirme à Yabiladi qu’un congrès extraordinaire est en cours de préparation. Interview.
Alors qu’ils ont appelé, fin juillet, à l’instar des Marocains de confession chrétienne, à la préservation de la liberté de culte, les chiites marocains de l’association «Ressalis progressistes» comptent saisir le Conseil des droits de l’homme de Genève. Objectif ? Dénoncer «la discrimination» qu’ils subissent. Détails.
Président de l’association chiite «Ressalis progressistes» interdite par les autorités et détenu depuis juillet 2016 pour une affaire de «détournement de fonds publics», le chiite marocain Abdou Chougrani vient d’adresser une lettre depuis la prison de Bourkaiz de Fès. Détails.
Abdou Chougrani a été arrêté le 27 mai dernier en application d’un mandat d’arrêt lancé contre lui le 13 mai sur l’ensemble du territoire nationale. Six mois plus tard, le président de l’association «Ressalis progressistes» est condamné à un an de prison ferme. Un procès dans lequel s’affrontent deux versions diamétralement opposées.
Après cinq semaines de détention, le président de l’association chiite «Ressalis progressistes» verra son procès débuter ce mardi 5 juillet. Il encourt jusqu’à 5 ans de prison. De son côté, l’Iran, auto-proclamée protectrice des minorités chiites dans les pays sunnites, a choisi d'observer le silence jusqu’à présent.
Dans un communiqué, la DGSN explique les raisons qui l’ont conduite à arrêter Abou Chougrani, le président d’une association chiite non-reconnue par le ministère de l’Intérieur. La police accuse le mis en cause de «détournement de fonds publics». Le suspect aurait été également expulsé, il y a presque une année, des rangs du PSU pour une affaire d’ «escroquerie».
Les chiites marocaines, réunis au sein de Ressalis progressistes, annoncent l’interpellation du président de leur association. Selon eux, Abdou Chougrani serait interrogé à Fès par un service de la sûreté.