A défaut d’une réelle participation politique des MRE aux différentes consultations électorales qui se déroulent au Maroc, un projet déposé à la Chambre des représentants propose une solution hybride. Yabiladi a pris connaissance du texte. Détails.
Le CCME n’a plus la cote auprès d’une grande partie de la communauté marocaine installée à l’étranger. Les agissements de son secrétaire général à l’occasion de la journée nationale des MRE ne vont sans doute pas redorer le blason d’une institution dont la popularité est en chute libre.
Une nouvelle instance dédiée aux MRE vient de voir le jour appelée Commission interministérielle chargée des Marocains de l’étranger, et placée directement sous la tutelle du chef de gouvernement. Elle vient de s’ajouter à la fondation Hassan II, au ministère des MRE et au CCME.
Deux ans et presque deux mois après l’adoption de la constitution du 1er juillet 2011, le Conseil constitutionnel vient de réduire quelques pouvoirs des députés. Désormais, ils n’ont plus le droit de demander la comparution des présidents des conseils nommés directement par le roi Mohammed VI. Une décision qui conforte le refus de Driss El Yazami, de présenter, en juillet 2012, le bilan du CCME devant une commission de
La crise économique en Europe et le nombre de Marocains résidant en Belgique aurait pu laisser croire qu’ils seraient nombreux à vouloir bénéficier des programmes d’aide au retour en Belgique. Au contraire, ils ne représentent pas plus de 2% du nombre du total des retours volontaires organisés, selon Fedasil.
Qui bloque le vote, maintes fois annoncé et maintes fois reporté, des MRE aux élections marocaines ? Une question qui ne laisse pas insensible les différents acteurs de la diaspora. Chacun y va de sa propre version. Pour Abdellah Boussouf, le secrétaire général du CCME, le gouvernement Benkirane est le principal coupable.
De la satisfaction à la déception. Ce sont les deux sentiments par lesquels on est passé le mardi 28 mai 2013, en assistant en tant qu’analyste et observateur de la scène migratoire marocaine aux travaux de la commission «Justice, Législation et Droits humains», relevant de la Chambre des Représentants.