La réunion du secrétariat national du Polisario, samedi à Bir Lahlou, s’est terminée sur une note négative. Les membres de la plus haute instance au Front ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur le nom d'une seule personnalité pour succéder à Mohamed Abdelaziz. Le prochain congrès extraordinaire du mouvement s’annonce houleux. Si aucun compromis n’est trouvé, le Mauritanien Khatri Addouh
Le Polisario veut honorer la mémoire de Mohamed Abdelaziz en construisant un mausolée à Bir Lahlou. Le projet n’est pas dénué de calculs politiques. La direction du Front veut ainsi affirmer sa «souveraineté» sur ce qu’elle considère comme un «territoire libéré» grâce aux délégations étrangères qui viendraient se recueillir sur la tombe de son ex-leader.
Bachir Dkhil, un ancien membre fondateur du Polisario qui a rallié le Maroc, issu de la puissante tribu des Rguibates, est apprécié pour ses opinions sur le conflit au Sahara occidental. Ses positions, parfois indésirables dans certains milieux, font de lui l’une des rares voix crédibles à l’heure d’analyser la situation du différend territorial. Yabiladi a réalisé avec lui cette interview sur
Qui sera le successeur de Mohamed Abdelaziz ? De toute évidence, l’Algérie s’est déjà préparé à une telle perspective. Le prochain chef du Polisario devrait remplir, explique un spécialiste de la question du Sahara, trois conditions : être un "Algérien", issu de la grande tribu des Rguibates et ayant effectué son service militaire dans les rangs de l’armée algérienne.
Ban Ki-moon ne désarme pas. Même si la résolution 2285 du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental n’a ni condamné ni sanctionné le royaume pour avoir expulsé des agents de la Minurso, le secrétaire général revient à la charge. Il vient de réaffirmer ses positions déjà exprimées lors de sa visite dans les camps de Tindouf.