Pour l’année 2019, l’accès au marché de travail pour les Néerlando-marocains semble s’améliorer. Mais le groupe reste surreprésenté dans les chiffres en lien avec la criminalité, selon le rapport annuel du Bureau central des statistiques des Pays-Bas.
Des dizaines de jeunes de différentes origines, dont de nombreux Marocains, ont été impliqués dans une série d'émeutes aux Pays-Bas la semaine dernière. Ces événements auraient été déclenchés par des «sentiments d'exclusion», couplés à «des stéréotypes tenaces».
Depuis vendredi, des quartiers d’Utrecht sont le théâtre d’émeutes entre jeunes néerlando-marocains, venus manifester et vandaliser des biens, et des éléments de la police. Pour Abdelkader El Yendouzi, président d’un centre islamique à Utrecht, «tout le monde se pose la même question : ‘quelle en est la raison ?’ Mais personne n’a de réponse».
Aux Pays-Bas, plusieurs Marocains se sont heurtés à l’impossibilité de rapatrier les corps de leurs proches pour un enterrement au Maroc. En attendant la levée de la fermeture des frontières, ils se mobilisent pour trouver des solutions alternatives, en soutenant notamment les plus démunis pour inhumer leurs morts dans des tombes éternelles.