Au Maroc, il y a des traditions qui résistent au changement de gouvernement ou de constitution. C’est le cas des sanctions contre les hauts cadres de l’Etat qui seraient au cœur de scandales financiers ou de mauvaise conduite dans l’exercice de leurs fonctions. Ils sont très rarement traduits devant la justice pour répondre de leurs délits mais juste suspendus le temps que la tempête se calme et les voilà mutés dans
Saïd Fareh, le substitut du procureur du Tribunal de première instance de Midelt, accusé par Moulay Hicham Himmi, jeune carrossier, de l’avoir humilié, a été suspendu, hier, de ses fonctions de magistrat. Un véritable soulagement pour l’AMDH qui se bat depuis mi-février pour que le magistrat soit convoqué au tribunal.
Un magistrat marocain a été entendu par la justice pour avoir sollicité, dans une lettre ouverte à Mustapha Ramid, l’arrestation de l’eurodéputée, d’origine marocaine, Rachida Dati.