Le gouvernement fait la sourde oreille à l’appel à l’abolition de la peine de mort lancé récemment par le président du CNDH, Driss El Yazami. Le ministère de tutelle entend plutôt durcir les conditions de condamnation, mais du côté des abolitionnistes, le mécontentement est clairement manifeste. Détails.
Malgré la saison estivale, les relations maroco-françaises sont toujours aussi froides. Rabat par la voie de son ministre de la Justice, Mustapha Ramid, accuse Paris de «multiplier les erreurs». Acculé à la défensive, les Français tentent d’amadouer la partie marocaine par des excuses de son ambassadeur à Rabat et par une nouvelle convocation, survenue vendredi, de l’ancien capitaine de l’armée, Mustapha
Le décès de Karim Lachkar dans un commissariat de police d’Al Hoceima embarrasse le gouvernement. Un ministre issu des rangs du PJD est convaincu que le citoyen n’est pas mort sous la torture alors que l’enquête, selon ses propres dires, est toujours en cours.
Le roi Mohammed VI est intervenu dans le dossier des détenus français au Maroc en grève de faim. Il vient d'ordonner au ministre de la Justice de créer, en concertation avec les autorités françaises, une commission en vue d’examiner les revendications de ces prisonniers.
Deux jours après la publication d’un rapport d’Amnesty International sur la torture au Maroc, l’exécutif se devait de réagir, d’abord par une déclaration improvisée de son chef, Abdelilah Benkirane, puis par une déclaration du gouvernement, bien rédigée et qui a évité d’envenimer davantage les relations déjà tendues avec des ONG du calibre d’AI ou Human Rights Watch. Plus
Au moment où la section d’Amnesty Maroc présentait le rapport d’AI sur la torture au Maroc, la Chambre basse du parlement marocain a connu une dispute entre l’Istiqlal et le PJD sur les libertés publiques. Détails.
Nouveau front de tension entre les membres du Club des magistrats et le ministre de la Justice, Mustapha Ramid. Le PJDiste armé de l’Inspection générale relevant de son département interroge tout juge qui exprime des positions qu’il estime inadéquates ou en contradiction avec sa politique.
Dans le sillage de l’affaire Hammouchi, le Maroc avait suspendu unilatéralement la coopération judiciaire avec la France. Plus d’un mois après cette décision, le ministre marocain de la Justice impute le retard de la signature d’un nouvel accord à l’actualité politique de la France marquée par les municipales et le remaniement ministériel.
Désormais, la Belgique n’est plus le seul pays de l’Union Européenne à avoir conclu un accord avec le Maroc pour le transfèrement des prisonniers condamnés. L’Italie vient de lui emboîter le pas. Les Pays-Bas et la France sont également demandeurs d'un tel accord avec le royaume, mais n'ont pas encore réussi à convaincre le gouvernement marocain.
Il y a des signes qui ne trompent pas. Rabat et Paris sont sur le point de tourner la page de l’affaire Hammouchi. Le cycle des visites des ministres des deux pays a repris son cours normal. Ainsi, Christiane Taubira se rendra, début avril, au Maroc. C’est une ministre PJDiste qui l’a annoncé sur France 24. Détails.