Le Réseau des Parlementaires contre la peine de mort au Maroc (RPCPM) demande aux autorités marocaines de soutenir l’initiative de l’ONU visant à poser un moratoire sur les exécutions, qui sera soumis à nouveau au vote en décembre prochain. Le RPCMP exhorte les divers groupes parlementaires dans les deux Chambres à œuvrer pour l'abolition de la peine de mort au Maroc.
Il ne fait pas bon pour les juges marocains de critiquer les décisions du ministère de la Justice. Mohamed Anbar l’a appris à ses dépens. Il vient d’être radié à vie pour avoir, ouvertement, exprimé son désaccord avec la suspension de la coopération judiciaire avec la France, décrétée Mustapha Ramid, dans le sillage de l’affaire Hammouchi.
Apparemment, les récentes interdictions d’activités de certaines associations des droits de l’Homme divisent le gouvernement. Si la majorité des ministres observe le silence, Mustapha Ramid fait exception et prend même ses distances avec la politique prônée par le département de Mohamed Hassad. Détails.
Le département de Mustapha Ramid compte s’attaquer aux Marocains et Marocaines qui rejoignent les rangs d’organisations terroristes. Une modification du code pénal, en cours d'adoption, accordera aux tribunaux l’assise juridique pour les condamner à une peine allant jusqu'à 15 ans de prison. Les recruteurs et les étrangers jihadistes résidents au royaume sont également dans le viseur. Détails.
Le procès Gdim Izik sera-t-il instruit par une juridiction civile ? La défense des Sahraouis attend la réponse de la Cour suprême. Le ministre de la Justice ne se montre guère enthousiaste devant une telle perspective. Des considérations politiques sont également en jeu.
Même extradé en Espagne, le pédophile Daniel Galvan continue de mobiliser une partie de la société civile au Maroc. Dans l’après-midi de ce vendredi, un sit-in devrait être tenu devant le ministère de la Justice. Il ne s’agit pas d’un devoir de mémoire mais plutôt d’une action pour demander à Mustapha Ramid où en est l’enquête qu’il avait promise, une année
Voilà un verdict qui restera dans les annales de la justice marocaine. Un membre du Mouvement 20 février est condamné à trois ans de prison pour «allégation mensongère de torture». A Tanger, une autre militante du M20F est placée, depuis le 9 juillet, en détention préventive pour les mêmes délits. Son procès a été ajourné au 4 août.
Depuis la publication du rapport d’Amnesty international sur la torture mettant en cause le Maroc, le gouvernement a décidé de réagir en soumettant les allégations à des enquêtes. Mais celles-ci se finissent jusqu’à présent par l’arrestation des initiateurs des plaintes pour «dénonciation calomnieuse». Et parmi les victimes on retrouve deux membres du Mouvement du 20 Février, Oussama