Deux phrases résument la session extraordinaire du conseil national du PJD de ce samedi. D’un côté Mustapha Ramid qui assure qu’il «ne voit aucun intérêt d’un 3e mandat» et de l’autre Benkirane qui réplique que «le parti n’est pas mineur et ne cède pas aux pressions».
Pour la deuxième fois en l’espace de trois jours, Abdelilah Benkirane sèche une réunion du secrétariat général du PJD. A moins de quatre semaines de la tenue du 8e congrès, jamais les islamistes n’ont connu pareils déchirements.
Après son intervention à Fès, début août, lors du Forum de la jeunesse du PJD, Abdelilah Benkirane pariait sur Tétouan pour effectuer sa véritable rentrée politique. Un rendez-vous qu’il a été annulé à la surprise générale.
Qui sera le successeur d'Abdelilah Benkirane ? Quatre prétendants pourraient assumer les fonctions de chef de gouvernement. Mais le PJD n’aura pas cinq mois devant lui pour désigner son candidat. Le communiqué du cabinet royal a insisté, hier soir, sur «un délai
Le ministère de l’Intérieur, épaulé par le ministère de la Justice et des libertés, a ouvert une enquête sur les commentaires de plusieurs internautes marocains, ayant salué l’assassinat, lundi à Ankara, de l’ambassadeur russe en Turquie. Les deux départements rappellent que l’«apologie du terrorisme» est «punissable par la loi». Détails.
Le PJD a attendu neuf jours pour donner son feu vert à la publication d’une intervention de Benkirane traitant du blocage que connaissent les consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement. Une hésitation qui soulève des interrogations...