Après son échec à inscrire la question du Sahara occidental sur l’agenda du dernier sommet arabe, la diplomatie algérienne a subi le même revers lors d’une réunion avec ses alliés du «Groupe des Amis pour la défense de la Charte des Nations unies».
Pour camoufler ses échecs au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental et à fédérer les dirigeants lors du 31e Sommet arabe, la diplomatie algérienne se console en célèbrant en grande pompe une «victoire» sur le Maroc, dit «ennemi historique».
Au lendemain du Sommet arabe tenu mardi et mercredi à Alger, des responsables algériens ont été mandatés pour tirer sur le Maroc, accusant le royaume d’avoir tenté de parasiter et faire échouer le conclave.
Au sommet arabe, le Maroc a pu inscrire dans la «Déclaration d’Alger» des éloges aux efforts du «Comité Al Qods» et de «Bayt Mal Alqods Acharif», placés sous la tutelle du royaume. En revanche, la condamnation de l’appui armé de l'Iran au Polisario a fait les frais du «consensus arabe».
Dans une interview accordée à Sky News Arabia en marge de sa participation au sommet arabe en Algérie, le chef de la diplomatie marocaine a affirmé que la main du Maroc est toujours tendue à l'Algérie et que celle-ci ne sera affectée par aucun mal venant du royaume. Il s’est également exprimé sur la coopération militaire «défensive» avec Israël.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a déclaré que le président algérien Abdelmadjid Tebboune devait recevoir le roi Mohammed VI à l'aéroport, et qu'ils allaient avoir des entretiens.