Le Roi Mohammed VI, accompagné du prince Moulay El Hassan, a nommé mercredi à la salle du Trône au Palais Royal de Rabat, les membres du nouveau gouvernement.
Les critiques émanant des militants et leaders du PJD à la veille de l’annonce du cabinet de Saâdeddine El Othmani se multiplient. Mardi, Amina Maelainine et Hassan Hamourou ont appelé à la tenue d’une session extraordinaire du conseil national du parti. Abdessamad Sekkal et Abdelali Hamidine suggèrent quant à eux de prendre ses distances avec le prochain exécutif.
Le gouvernement El Othmani est sur le point d’entamer la dernière ligne droite. Les partis de la majorité jouent des coudes pour glaner le maximum de ministères. A ce jeu, c’est le Palais qui fixe le tempo.
C’est lors des précédentes tractations, menées par le secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD) que le Parti de l’Istiqlal avait indiqué qu’il soutiendra le prochain gouvernement quels que soient les résultats des consultations. Toutefois, le limogeage d’Abdelilah Benkirane et la désignation de Saâdeddine El Othmani changent la donne. Surtout que le nouveau chef du
Saâdeddine El Othmani est confiant en la formation de son gouvernement dans un délai proche. Des impératifs de politique étrangère, notamment en Afrique, pourraient accélérer la présentation du cabinet El Othmani. «Nous avons besoin d’une bouffée d'air frais» et de «fermer la parenthèse» du blocage, a-t-il expliqué dans sa première interview accordée à un média
Saâdeddine El Othmani, nouveau chef de gouvernement désigné a débuté sa mission par une série de rencontres menées hier à Rabat avec les leaders de six partis politiques. Cela confirme-t-il la rumeur selon laquelle il ne dispose que de 15 jours pour former son cabinet ? Qu’est ce qui a changé par rapport à l’ère de Benkirane ? Les réponses des politologues Omar Cherkaoui, Mohamed Zineddine et