Les Etats-Unis suivent de très près la question des libertés religieuses au Maroc. Selon un nouveau rapport sur les libertés religieuses dans le monde, l’ambassade américaine à Rabat se dit «engagée dans ce processus par un dialogue avec les minorités religieuses».
Fin novembre à Genève, l’ONU offrira aux minorités religieuses du royaume une tribune pour plaider leur cause. Les autorités marocaines auraient été persuadées d’ouvrir le dialogue avec l’Association marocaine des droits et des libertés religieuses, nous confie son coordinateur.
Des failles dans le respect des libertés religieuses ont persisté au Maroc durant l’année précédente, avec notamment des restrictions touchant les Bahaïs, les chrétiens et les chiites du royaume. C’est ce que rapporte mardi le rapport international sur la liberté religieuse en 2017, publié par le département d’Etat américain. Grandes lignes.
Alors qu’elle vient de voir le jour, dimanche dernier à Rabat, suite à la tenue de son congrès constitutif, l’Association marocaine des droits et des libertés religieuses n’a pas pu déposer son dossier auprès des autorités de la capitale. Son président, Jawad El Hamidy revient auprès de Yabiladi sur ce refus et les prochaines actions de son ONG.
Les structures de l’Association marocaine des minorités religieuses prennent forme. A Rabat, une réunion des membres est attendue samedi, en vue d’élaborer les statuts de l’ONG. Malgré la création de leur coordination nationale, les minorités religieuses se heurtent encore à moult obstacles pour bénéficier d’une reconnaissance juridique.
Lors des 24 et 25 décembre, les Marocains de confession chrétienne commémorent la naissance de Jésus-Christ. Mais cette occasion n’est pas souvent associée à la fête. Les convertis se battent pour faire respecter nombre de leurs droits. L’un d’entre est le fait de fêter librement Noël. Comment célèbrent-ils alors cette période de l’année et quels sont les obstacles qu’ils