Ce vendredi, plusieurs associations ont dénoncé la décision, émise hier par la Cour européenne des droits de l’Homme qui considère que l’Espagne ne viole pas la Convention européenne des droits de l’Homme en procédant à des expulsions à chaud de migrants vers le Maroc.
D’octobre 2017 à février 2020, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, au point que les magistrats de la Cour Européenne des Droits des l’Homme opèrent une volte-face. Ils autorisent désormais les expulsions à chaud vers le Maroc de migrants subsahariens qui entrent illégalement à Ceuta et Melilla.
Sous le prétexte de lutter contre l’immigration irrégulière, un ancien général de division de l’armée espagnol, désormais député du PP, souhaite placer les accords de 1895 et 1958 avec le Maroc au cœur du débat politique.