Déboutées il y a quelques semaines par une cour d’instruction à Huelva sur la plainte pour atteinte aux droits des travailleurs, les saisonnières marocaines essuient un autre échec après que leur plainte pour agression sexuelle présumé a été elle aussi classée sans suite.
Le réexamen de l'affaire des saisonnières marocaine par la cour d’instruction à Huelva sur le volet relatif aux violations des droits des travailleurs, n'a pas rempli ses promesses. Les saisonnières ont été déçues par le rejet de leur recours par le tribunal.
Après avoir réussi à lever le «classement sans suite» sur le volet relatif aux crimes d’agression sexuelles présumées, les avocats des saisonnières s’attaquent à l’autre composante de l’affaire, en rapport avec les violations présumées des droits des travailleurs.
Des tracts distribués par un syndicat en Espagne au profit des saisonnières depuis le mois de janvier, censés être en arabe pour les informer sur leurs droits en tant que travailleuses en Espagne, étaient rédigés avec une langue incompréhensible, sans qu’aucune personne ne s’en rende compte.
Beaucoup d’encre a coulé depuis l’éclatement de l’affaire Huelva Gate en mai dernier. Cette année, et à quelques semaines du départ de la première vague de saisonnières, l’ANAPEC en charge du programme du côté marocain semble vouloir rectifier les erreurs du passé, bien qu’elle soit déjà pointée du doigt par quelques syndicats et associations au Maroc et en Espagne.