Avec l’agression, dimanche à Tanger, de trois migrants subsahariens à l’arme blanche puis le kidnapping, hier à Nador, de deux subsahariennes par une bande criminelle, l’AMDH tire la sonnette d’alarme quant à une tendance haussière. Elle rappelle que ces migrants déposent rarement plainte contre leurs bourreaux de peur du refoulement.
Dans son rapport annuel sur la situation des migrants à Nador en 2018, la section locale de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) répertorie près de 340 bavures policières visant des campements ou des maisons, en plus d’arrestations répétées qui portent à croire à une forte augmentation du nombre de ressortissants étrangers.