Alors que le maréchal Khalifa Haftar a signé, cette semaine, le certificat de décès de l’Accord de Skhirat, il n’a fait que formuler avec des mots ce que plusieurs libyens pensent en silence. Quid dès lors du rôle du Maroc ?
L’opération militaire menée par le général Khalifa Haftar pour contrôler la capitale Tripoli a éclipsé la scène politique libyenne, alors que les acteurs libyens se préparaient à discuter de l’avenir du pays lors d’une Conférence nationale. Dans cette interview, Khaled al-Sharif, ancien haut responsable au ministère libyen de la Défense et leader sur le terrain au sein des forces
Alors que la Libye est à nouveau déchirée par une guerre aux portes de Tripoli, entre l’Est contrôlé par le gouvernement d'entente nationale et les milices de Tripoli et l’Ouest du général Khalifa Haftar, épaulé par plusieurs pays, le Maroc a rejeté l’option militaire. Pour Abdelkrim Faouzi, spécialiste marocain de la question libyenne, les conditions restent adéquates pour que Rabat mène
Deux ans après sa signature et malgré les nombreuses tentatives du voisin de l'Est de l’enterrer ou du moins de le contourner, l’accord de Skhirat résiste. Un acquit pour le Maroc dans sa course au leadership maghrébin.
La menace de Daesh a eu raison des graves divergences entre les factions rivales libyennes. Leurs représentants ont convenu, à Skhirat, de former un gouvernement d’union nationale d’une durée de deux ans. La cérémonie de la signature de l’accord s’est fait en l’absence de l’Algérie, de l'Egypte et des Emirats Arabes Unis.