Tout en prenant acte d'un des avis de l’avocate générale de la CJUE, le gouvernement marocain a souligné qu’il n’est pas partie dans cette affaire qui concerne d’abord l’Union européenne. Quant au Polisario, il voit des «progrès» dans deux recommandations faites par la Croate Tamara Ćapeta.
L’avocate générale propose à la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) d’annuler son arrêt du 29 septembre 2021, en faveur du Polisario. Pire, elle ne reconnait aucune légitimité au Front à présenter des plaintes au nom du peuple du Sahara occidental.
Sans attendre un éventuel verdict de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) en faveur du Polisario, comme en décembre 2016, le Maroc a décidé d’agir sur deux fronts. Politique, marqué par les visites d’Aziz Akhannouch et Nasser Bourita à Bruxelles ; et professionnel, avec les réunions des patrons de pêche marocains et espagnols à Tanger et Cadix.