La section MENA de l’ONG internationale, qui affirme que «toutes les villes sont menacées» par les changements climatiques au Maroc, insiste notamment sur la nécessité de «se préparer à de telles catastrophes» et «d'impliquer tous les acteurs».
Rendant hommage aux villes et régions qui contribuent à la lutte contre le changement climatique, l'Observatoire mondial de l'action climatique non-étatique s’est félicité de deux projets au Maroc : le Plan territorial de lutte contre le réchauffement climatique de Souss-Massa ainsi que la piscine semi-olympique Sidi Youssef à Marrakech.
L’ONG allemande Germanwatch a publié, la semaine dernière, son Global Climate Index, un classement mondial des pays les confrontés à des risques climatiques. Le Maroc y figure à la 135e place sur 181 pays, soit le rang des pays les moins affectés par ces risques.
Dans une étude publiée cette semaine dans la revue Nature Communications, deux chercheurs se sont intéressés aux zones et populations qui seront touchées par des inondations au moins une fois par an, à cause des changements climatiques, d’ici 2050. Au Maroc, plusieurs villes, dont Martil, Essaouira, Lagouira, Casablanca et Mohammedia devraient être touchées.
Depuis jeudi, la découverte de poissons mulets morts sur la rive gauche d’Oued Massa, au niveau de Douar Amlalane, mobilise la société civile et des politiques à Agadir. L’association locale Paysages en profite pour tirer la sonnette d’alarme sur le changement climatique qui frappe la région et menace l’environnement et la biodiversité.