Le gouvernement Benkirane n’a pas encore réagi au communiqué du cabinet royal tançant les déclarations de Nabil Benabdellah. Un silence qui tranche avec la ferme réaction de l’exécutif en 2012 lorsqu’un reportage de l’AFP avait qualifié Fouad Ali El Himma, l’ancien fondateur du PAM, de «proche du roi Mohammed VI». Des propos qui avaient valu à son auteur, le journaliste Omar Brouksy, le retrait de
Une attaque de Nabil Benabdellah visant le PAM et le conseiller royal Fouad Ali El Himma, une réponse cinglante du cabinet royal, un déluge médiatique pour commenter ou prédire les répercussions politiques. Pourtant, l'enjeu n'est ni l'avenir politique du patron du PPS ni la durabilité des liens entre les deux alliés au gouvernement, mais l'analyse du sens du communiqué en lui-même.
Pour Benkirane, le gouvernement n’est pas le seul responsable du retard dans l’adoption de lois organiques, les conseillers du roi auraient également une part de responsabilité.
Finalement, le roi Mohammed VI ne prononcera pas de discours devant l’Assemblée générale des Nations Unies cette année. Le cabinet royal n'a rien annoncé officiellement et les médias publiques ont observé un silence total sur cette visite annulée. La MAP s'est contentée de faire disparaitre la dépêche du déplacement du souverain, de son fil d’information.
Le cabinet royal tance le service d’information de 2M à cause de la diffusion de photos personnelles du roi Mohammed VI lors de sa visite en Tunisie. Détails.
Au lendemain des manifestations et des sit-in de protestations, tenus dans plusieurs villes du Maroc, contre la grâce dont a bénéficié Daniel Fina Galvan, le palais sort de sa réserve et diffuse un communiqué. La mobilisation de la société civile a porté, dans une certaine mesure, ses fruits.
Au Maroc, jamais une bourde n’a été aussi suivie, commentée et relayée plus que celle concernant le pédophile espagnol d’origine irakienne gracié à par le roi Mohamed VI à l’occasion de la Fête du Trône. Le débat porte principalement sur la responsabilité, l’indignation et les conséquences sur l’image du Maroc.
«Surprise», «indignation», «révision de la procédure de la grâce», «les détenus d’opinions méritaient d’être libérés», ce sont là quelques réactions de membres de la société civile, ayant des affinités politiques avec des partis, et d’un juge, Mohamed Anbar, le vice-président du Club des magistrats qui nous a présenté
L’heure est grave. Les Etats-Unis sont plus que jamais proches du Polisario sur le dossier du Sahara. Pour faire face à une telle perspective, le Maroc se mobilise comme il peut. Une réunion de 5 heures et demie vient juste de se terminer au cabinet royal consacrée à ce sujet.