La concentration des postes à responsabilité aux mains de quelques individus a de quoi inquiéter sur la capacité du pays à renouveler son élite.
La plus importante association des droits de l’Homme au Maroc a célébré son 36ème anniversaire par des sit-in organisés dans plusieurs villes du Maroc. Hier soir, des membres du bureau central de l’AMDH et des militants se sont rassemblés devant le parlement pour dénoncer les «interdictions» des activités de l’association et les «violations des libertés».
Tout débat libre portant sur la question de la richesse nationale ne peut esquiver les questions portant sur la richesse des gouvernants, notamment sur son caractère légitime et légal. Dans les régimes autoritaires, la positon du gouvernant en haut de la pyramide politique et l'absence de contrôle de ses actes par la justice, par le parlement ou par toute autre institution lui laisse le champ libre pour accumuler une fortune colossale en très peu
Au fil du temps, Benkirane se débarrasse peu à peu de son passé à l’opposition pour endosser le rôle qu’il joue actuellement : chef de gouvernement. Un passage ponctué, comme il le souligne, de la révision de ses positions sur des dossiers et de la reconnaissance de l’influence de forces politiques sur certains dossiers.
Au delà de l'émoi et l'indignation qu'a suscité l'affaire Daniel Galvan, cela a révélé des failles certaines au niveau du système politique marocain. Alors qu'aujourd'hui la question de la responsabilité de cette erreur reste quasiment sans réponse officielle claire, Youssef Belal, politologue marocain professeur à Columbia, livre à Yabiladi son point de vue sur le DanielGate et propose des alternatives pour un plus
Le journaliste marocain Ali Amar est co-auteur de «Paris-Marrakech: Luxe, pouvoir et réseaux» avec son confrère Jean Pierre Tuquoi, spécialiste du monde arabe. Disponible en France depuis le 25 janvier dernier, cet ouvrage enquête décortique les «relations quasi incestueuses et extravagantes qui unissent la France et le Maroc». Interpellé par Yabiladi.com, Ali Amar donne des éléments supplémentaires à
En 2007, le peuple marocain a signifié à sa classe politique son souhait de faire chambre à part. Avec 37% de taux de participation officiel, la lune de miel a pris fin brutalement. En 2011, tout porte à croire que la réconciliation n’est pas pour tout de suite. Pis, tous les récents faits de nos politiques laissent prévoir un divorce inéluctable. Analyse.
L’autre soir je suis allé voir le dernier film de Nadine Labaki, cinéaste libanaise, metteuse en scène notamment de «Chocolat», que je n’ai pas vu en dépit des nombreux prix remportés à l’étranger. Ce film, «Wa halla’ la wayn ?» («Et maintenant où on va ?»), raconte l’histoire d’un village libanais à la Clochemerle ou à la Brescello (village où
Vendredi 17 juin 2011, le roi Mohammed VI a adressé au peuple marocain un discours sur la réforme constitutionnelle. Yabiladi.com vous propose le texte intégral du discours royal.
Depuis quelques semaines, la droite et l’extrême droite française critiquent la bi-nationalité. Les binationaux pourraient manquer d’attachement à la France, estiment-ils. Un débat idéologique, qui n’est pas mené comme il le faudrait pour évaluer à sa juste valeur ce phénomène, répond Mohammed Ouaddane, socio-anthropologue et membre fondateur de l’association «Trajectoires»