Les clashs entre le Maroc et Amnesty International sont fréquents et occupent l’espace médiatique marocain, et parfois international. Néanmoins, les relations entre Rabat et AI avaient connu une embellie, sous la primature de Abderrahman El Youssoufi ainsi qu'en 2009, comme nous le révèle Mohamed Sektaoui, directeur général de l’ONG au Maroc.
C’est désormais chose faite. Les fidèles d’Ilyas El Omari contre-attaquent. Ils viennent de lancer une campagne de communication dans le but de convaincre le secrétaire général démissionnaire de renoncer à sa démission.
D’anciens visages de l’USFP ont la cote auprès du Palais. Ils sont nommés à des postes clé au gouvernement et dans la gestion de hautes institutions. Tous sont proches d’El Youssoufi et opposés à la ligne prônée par Driss Lachgar.
La valise de Abderahmane El Youssoufi malmenée à l’aéroport Houari Boumediene est entrée de plain-pied dans l’histoire des relations tendues entre le Maroc et l’Algérie. Elle s’ajoute au conflit du Sahara occidental et aux frontières terrestres fermées depuis 1994.
Abderrahmane El Youssoufi a réussi la commémoration du 50ième anniversaire de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka. Le conseiller royal, Omar Azziman, était au premier rang des invités de marque. Il était porteur d’une lettre du roi Mohammed VI. Détails.
Il faut croire que les hommes politiques marocains aiment s’accrocher à leur poste. Abderrahmane El Youssoufi et son ancien second et grand rival à l’USFP, Mohamed El Yazghi, sont les seuls chefs de partis à avoir choisi de démissionner à la suite de revers politiques. Quant aux ministres démissionnaires, c’est Ahmed Réda Guedira qui tient incontestablement le haut du pavé.