Le Maroc ne fait pas encore partie des pays dotés d’une réglementation qui garantit l’accès des adolescents à une éducation sexuelle encadrée, des informations ainsi que des soins de santé reproductive. Dans un récent rapport mondial, l’UNFPA a insisté sur l’importance de cette dimension dans l’appropriation par les femmes de leur propre corps.
Cette semaine, le groupement du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a émis une série de propositions d’amendement au Code pénal, en discussion à la Commission de justice, de législation et des droits de l'homme. Aicha Lablak, présidente du groupement PPS, revient auprès de Yabiladi sur ces propositions.
Sur le débat de la légalisation de l’avortement, le Conseil Supérieur des Oulémas se démarque des positions du PJD et de sa matrice le Mouvement Unicité et Réforme. Tout en réaffirmant son adhésion aux conclusions de la commission royale créée en 2015, l’instance ne ferme pas la porte à l’ «Ijtihad».
Abroger l'article 222 et les articles 489 jusqu’à 493 du code pénal sur certaines expressions des libertés individuelles, et «presque» légaliser l’avortement, sont les recommandations phares proposées par le CNDH, dans le cadre de la révision du projet de loi 10.16.
L’ouverture prônée par Abderrahim Chikhi sur les libertés individuelles au Maroc a très vite été retoquée par le conseil de la Choura au sein du MUR.
Une vague d’indignations et de dénonciations est née sur les réseaux sociaux au lendemain des propos d’Ahmed Raissouni sur les libertés individuelles et les «femmes sans morale». Pour les détracteurs du président de l’UIOM, son discours serait «irresponsable et téméraire» et sa manière «impudente et effrontée».
Sénatrice honoraire à Bruxelles, la Belgo-marocaine Fatiha Saïdi a choisi de s’adresser à la journaliste Hajar Raïssouni en lui exprimant son soutien, afin que des procès comme celui de la journaliste ne se reproduise plus. Son appel est également un hommage à l’égalité et au respect des libertés.