Dans une première au niveau de Casablanca, les représentants de la mairie ont reçu, mardi 25 janvier, ceux du groupe Save Casablanca, qui rassemble plus de 320 000 membres à travers les réseaux sociaux, pour parler des préoccupations des habitants de la ville. Co-administrateur du groupe et chercheur en anthropologie urbaine, Ahmed Hamid Chitachni revient sur cette réunion qui aura des suites.
Basée sur cinq indicateurs environnementaux et d’urbanisme, la qualité de l’environnement urbain à Casablanca serait «mauvaise» dans 10 des 17 arrondissements de la ville, selon une récente étude.
Parmi les 2 000 unités représentant les courants architecturaux de Casablanca, une grande partie a besoin de réfection. Pas facile en l’absence de subvention étatique et de mesures incitatives.
Lancée en 2004, la stratégie nationale visant à construite des villes nouvelles aurait produit des cités en «lutte constante» pour «l'affirmation de leur caractère urbain», alors que leurs résidents pointent le manque de sens de l'urbanité, les visions non atteintes de l'inclusivité et les plans insaisissables d'un développement urbain, selon une nouvelle étude.
Avec l’ONU Femmes au Maroc, le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville a développé un Guide référentiel «pour des espaces publics plus accessibles aux femmes et aux filles». Cette feuille de route permet d’appuyer un aménagement des espaces urbains qui tient compte du genre.
L’architecture développée pendant le protectorat a balayé les atouts de la médina au profit de constructions occidentales, alors que les besoins des habitants marocains n’étaient pas les mêmes que ceux des Occidentaux.