Le PJD est le large vainqueur des législatives du 25 novembre, mais il n’est pas en mesure de gouverner seul. Ses 107 sièges ne lui donnent pas la majorité absolue au parlement et l’obligent à des alliances pour former un gouvernement de coalition. Une première épreuve pour Abdelilah Benkirane qui se heurte aux surenchères des formations politiques. Des partis dont les alliances pré-électorales ne résistent
Moulay Hicham commente à sa manière le scrutin législatif qui vient de couronner le PJD. Pour le cousin du roi Mohammed VI, les résultats des élections ne traduisent rien d’autre que «la peur du changement du régime». L’arrivée au pouvoir des islamistes, constitue, selon le chercheur à Stanford, un vote sanction à l’encontre de la monarchie et de ses partis. La réussite au pouvoir du PJD,
Après sa nomination au poste de chef du gouvernement par le chef de l’Etat, Abdelilah Benkirane entame les tractations ce mercredi. L’Istiqlal est naturellement le premier parti à être approché par le leader du PJD. La prochaine équipe gouvernementale, avance-t-on au sein de l’Etat major du PJD, ne comptera aucun ministère de souveraineté désigné par le Palais. Le futur locataire de la Primature sera le chef de tous
Si la victoire du PJD est sans appel, l’opposition au gouvernement dirigé par les islamistes, elle, sera plus que farouche. A commencer par les fameux partis du G8 ; une partie de l’élite politico-économique ; mais aussi le Mouvement du 20 février qui compte dans ses rangs, Al Adl wal ihsane. Ce dernier, ne réfute pas le dialogue avec ses frères du PJD, mais se demande si le gouvernement aura les pleins pouvoirs pour faire bouger
Les résultats définitifs des élections législatives anticipées du 25 novembre viennent de tomber. Ils confirment la très large victoire du PJD devant les autres fomations qui étaient en lice dans ce scrutin. Le parti de Benkirane remporte 26% des sièges au parlement, loin devant l'Istiqlal, 15%. Le RNI se place troisème avec 13% des sièges.
Après sa victoire, le parti de Benkirane se prépare à l’exercice du pouvoir. Mais, quelles alliances compte-t-il nouer pour réunir une majorité gouvernementale ? Quelles seront les relations avec le Palais ? Et la gestion de la contestation populaire incarnée par le Mouvement du 20 février et Al Adl Wal Ihsane ? Mustapha El Khalfi, l’une des figures du parti de la lampe et non moins directeur de publication
Après l’annonce des résultats partiels donnant une nette avance au PJD, l’heure est aux tractations pour la formation d’un gouvernement de coalition. Le secrétaire général du parti de la lampe, conscient qu’il est «obligé de s’allier avec les autres partis» exclut tout de même cette éventualité avec le PAM. Les partis de la Koutla pour leur part, comptent faire front commun pour