Même vaincu à la mairie de Fès, Chabat continue d’occuper la une de l’actualité. Le ministre de l’Intérieur l’aurait accusé de faire chanter l’Etat marocain. Détails.
Le scrutin du 4 septembre n'a pas dérogé pas à une règle bien établie au Maroc : les partis «administratifs» sont en tête au niveau national. Sur les traces de l’USFP, le PJD est parvenu à consolider son ancrage dans les grandes villes. La prochaine bataille entre le PAM et le PJD aura lieu dans une année à l’occasion des législatives de 2016.
Contrairement aux communes et mairies, les régions ont de larges prérogatives. Ce qui explique pourquoi le RNI a fait, hier, pencher la balance en faveur des candidats PAMistes. La marge de manœuvre dans les grandes villes reste très réduite à cause des sociétés de développement locales.