Le verdict du procès en appel de l’affaire Ali Aarrass, accusé de terrorisme, vient de tomber. Sa peine a été réduite de 15 à 12 ans de prison ferme par le tribunal de Salé.
Plus d’un mois après avoir été au cœur des débats du Parlement britannique, l’affaire Ali Aarass atterrit, cette fois-ci au Parlement belge. 16 parlementaires issus de différentes formations politiques ont demandé au ministre des Affaires étrangères de faire pression sur le Maroc pour libérer Ali Aarrass. Parmi eux, 5 sont d’origine marocaine.
Déjà repoussé à 9 reprises, le procès d’Ali Aarrass devrait enfin débuter jeudi prochain. Suspecté d’appartenir au réseau terroriste Belliraj, ce citoyen maroco-belge risque jusqu’à 20 ans d’emprisonnement. Depuis le début de l’affaire, ses avocats dénoncent le manque de transparence dont fait preuve la justice marocaine.
Le procès d’Ali Aarass s’ouvre demain, jeudi 21 avril, devant la Cour d’appel de Salé. Le belgo-marocain, accusé de terrorisme par le Maroc, bénéficie d’un large soutien d’avocats étrangers ainsi que de militants de défense des droits humains.
Après avoir passé plus de deux ans dans les prisons espagnoles, le Maroco-Belge, Ali Aarrass est finalement extradé vers le Royaume. Il est soupçonné par le Maroc d’être impliqué dans le réseau de Belliraj, accusé de terrorisme.
Cela fait deux ans et demi qu’Ali Aarrass est détenu dans une prison espagnole et peut être extradé au Maroc à n’importe quel moment. Pour empêcher cette extradition, «l’Appel pour la libération d’Ali Aarrass» a organisé jeudi 7 octobre à Bruxelles, une conférence pour inciter les autorités belges à s’opposer au transfert du Belgo-Marocain.