Les délais de prise en charge trop longs, le manque de personnel médical suffisamment qualifié et le coût exorbitant des traitements sont autant de facteurs qui freinent la prise en charge des patients.
En France et aux États-unis, les médicaments contenant du paracétamol font polémique. Facilement accessibles au Maroc, notamment en automédication, aucune sensibilisation n’a eu lieu.
Alors qu’une pétition a été lancée hier, appelant à la création d’un fonds destiné à la lutte contre le cancer, en instaurant une prise en charge globale des personnes atteintes, le ministère de la Santé a indiqué avoir entrepris plusieurs actions et promis de mettre en place d’autres mesures.
«Nous ne voulons pas mourir de cancer, nous voulons notre droit aux soins» est l’intitulé d’une campagne sur les réseaux sociaux. Lancée il y a quelques jours par des femmes survivantes ou en cours de traitement de cancer, elle montre l’étendu des conséquences des retards de rendez-vous et la pénurie de médicaments sur l’état des malades.