En l’espace de trente ans, le niveau de fécondité des femmes peu ou pas éduquées a rejoint celui des femmes plus éduquées. Conscientes des difficultés économiques qui s’imposent pour des familles (très) nombreuses, les femmes misent moins sur la quantité que sur la qualité.
Trois chercheurs de l’Institut national d’études démographiques relativisent l’idée selon laquelle le taux élevé de fécondité en France est fortement impulsé par l’immigration.
Dans les années 60, les femmes avaient sept enfants en moyenne. Un chiffre qui a dégringolé en cinq décennies, puisque dorénavant elles n’ont plus que 2,22 enfants en moyenne. Les raisons derrière ce changement démographique sont multiples, comme l’explique la note du Haut-Commissariat au Plan. Détails.
Comment la transition démographique marocaine qui arrive à son terme a-t-elle pu avoir lieu dans un Maroc qui ne réunissait à ses débuts aucun des facteurs qui expliquent habituellement cette transition ? L’influence étrangère, celle des villes, mais aussi des MRE aura été centrale dans la décision des familles, notamment rurales, de consacrer le peu qu’elles avaient à un petit nombre d’enfants pour
La stérilité est toujours une douloureuse expérience, elle l’est plus encore pour les femmes marocaines. Leur position dans la société et dans leur famille est telle qu’elles sont les premières à en subir les conséquences. Aujourd’hui, des solutions médicales existent pour bien des cas, mais elles restent méconnues et chères.