Deux semaines après que le conseil des oulémas a émis une fatwa contre la liberté de conscience, le ministre de tutelle s’est prononcé sur le sujet et a réduit la portée de la décision des oulémas à un simple «avis» qui n’engage en rien l’Etat.
Pas question pour les religieux du Maroc de laisser une femme diriger la prière. Une fatwa qui ne tient pas compte de certains faits avérés dans l’Histoire de l’islam, de surcroît du temps du Prophète.
L’interview accordée par Fathallah Arsalane à l’AFP lui a servi de tribune pour faire la promotion de la Jamaâ au niveau international, soutenant que AWI accepte la liberté de conscience. Une manière pour le n°2 d la Jamaâ de ne pas laisser au roi prendre une longueur d’avance. Al Adl Wal Ihssane ne reconnait d'ailleurs pas le statut de commandeur des croyants au roi.
Le parlement Egyptien examine actuellement une nouvelle loi controversée inspirée d’une fatwa du cheikh marocain Abdulbari Zemzmi que ce dernier avait émise en mai 2011. Ladite loi serait en passe d’être entérinée en Egypte et permettrait aux hommes d’entretenir des rapports sexuels avec les cadavres de leurs épouses.
L'affaire a fait la une des journaux allemands en octobre dernier : trois footballeurs professionnels du FSV Frankfurt, notamment le Marocain Oualid Mokhtari, ayant observé le jeûne du ramadan, avaient fait l'objet d'un rappel à l'ordre par leur club. Après la polémique qui s'en est suivie, le club a demandé conseil cette année aux autorités sportives et religieuses. Résultat : une fatwa d'Al-Azhar du Caire autorisant les musulmans
L'ex-champion marocain d'athlétisme Khalid Skah, qui accuse l'ambassade norvégienne au Maroc d'avoir « enlevé » ses deux enfants mineurs est décidé à tout faire pour les récupérer. Ainsi, il compte demander à des théologiens du monde arabo-musulman d'émettre une fatwa pour les récupérer et offrir une prime à quiconque qui lui ramènerait ses enfants.