En conseil de défense et de sécurité nationale, dimanche, le président français Emmanuel Macron a promis des «actions concrètes» pour sécuriser prioritairement les établissements scolaires. Il a critiqué par ailleurs une instrumentalisation de l’islamophobie, tout en promettant que «les islamistes ne doivent pas pouvoir dormir tranquilles».
L’intégration de l’arabe à l’enseignement de langues étrangères dans les écoles publiques en France est devenu un sujet de tensions. Ces dernières sont ravivées, dans un contexte marqué par les polémiques autour du projet de loi sur le séparatisme. Présenté comme un moyen d’apprentissage détachant l’arabe de la religion, le projet est décrié par
De quoi le «séparatisme» de certains musulmans de France est-il le nom ? Emmanuel Macron vient de désigner un nouvel ennemi intérieur aux contours encore flous. Pour tenter d'y voir plus clair et mettre en perspective l'irruption du «problème musulman» venu occulter celui de la pandémie du nouveau coronavirus, nous avons fait appel à l'analyse du professeur associé en sociologie à Sciences Po - Rabat, Mehdi
Le projet de loi sur le séparatisme continue de faire réagir, en France. Humoriste, animateur radio mais aussi ancien conseiller du président Emmanuel Macron, Yassine Belattar donne sa lecture du débat en cours dans le pays, rappelant par ailleurs la banalisation de l’islamophobie dans les médias.
La vague des réactions au discours du président français du 2 octobre, consacré au «séparatisme islamiste», ne semble guère atteindre les côtes marocaines.
Député de la 9è circonscription des Français à l'étranger et ancien membre du parti présidentiel La République en marche (LREM), M'jid Elguerrab revient sur le discours d'Emmanuel Macron sur le séparatisme islamiste en France. INTERVIEW.
A la suite du discours du président Emmanuel Macron, qui a donné ce vendredi les grandes lignes du projet de loi contre le séparatisme, des chercheurs et des acteurs de la société civile française s'inquiètent de la tournure du débat concernant l’islam de France. Ils estiment que ce texte risque d’institutionnaliser une islamophobie justifiée par la loi.